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Couleur et Découverte

Oser Savoir

Oser Faire

 

De 1940 à 1975 : LA SENSATION
De 1976 à 1991 : L’ART ET LA SCIENCE
De 1992 à nos jours : L’OSMOSE

La couleur seule au-delà de la peinture.
Un logiciel Couleur Concret Manuel.
Champ expérimental au couleur de l’arc en ciel.

Champ d’expérience pour y constater visuellement de la justesse des lois qui régissent la couleur :
Les contrastes simultanés des couleurs d’Eugène Chevreul.
De l’interaction permanente des couleurs entrent-elles de Josef Albers.

 
C’est-à-dire : de la vie propre de ce phénomène de la vision des couleurs, unique et intime en chacun de nous pour penser, faire et dire en Couleur.

« Le troisième millénaire sera celui des énergies, de la lumière et de la couleur… »  François Parra

LA COULEUR UNIVERSELLE

Ce que je suis

Si c’est ainsi, je peux dire que j’ai eu la révélation de l’existence de la couleur grâce à des scientifiques et des artistes qui m’ont fait comprendre « l’univers humain de la couleur». Ces couleurs du spectre s’installent partout, dans mon verre, sur le sol dans la tache de pétrole et les murs de ma maison, sur le paysage et sur les ailes de l’avion qui m’emporte. Puis il est présent dans ma tête, dans mes rêves et dans mon corps.
Ainsi, je voyage en permanence emportée dans l’arc-en-ciel, couchée sur les ondes qui me bercent et m’emportent dans leur voyage lumineux, me noient en elles, me nourrissent. Je suis infinie particule installée au cœur de leur structure et promenée selon leur volonté ou leurs nécessités, voyage terrestre mais aussi peut-être menant vers un au-delà encore inconnu.
Voilà donc cette aventure, où rien n’est acquis, où je dépends de ces phénomènes qui m’entourent. Je me suis battue, usée à vouloir comprendre, aujourd’hui au bout de ma course je m’abandonne à elle. Conçue dans cette folie des années de l’après-guerre de 1914-1918 où l’avenir s’ouvrait aux énergies des survivants du chaos, j’arrivai dans ce monde extravagant et extraordinaire il y a maintenant 98 ans.

Je peux dire que au long de ce cycle j’en ai vu de toutes les couleurs

Entre ces deux pôles 1920 – 2000, l’histoire de la Couleur fut variée et variable au point de disparaître et de sombrer dans le noir total (prémonition de Malevitch).
Née dans la couleur des fauves, Matisse, Vlaminck, Derain et de l’Orphisme avec les Delaunay, je vis disparaître la Couleur dans les années d’apocalypse de la guerre mondiale de 1940-1945, la guerre froide et les guerres économiques puis religieuse.
Dans notre société régnaient, le gris, l’achromatisme conventionnel, puis le Noir,  avec quelques exceptions dont Vasarely, Lhose. Mais en Europe l’ensemble de la peinture traduisait ce désespoir et cette morosité.
J’eu la chance dès les années 70,74, de retrouver la Couleur par la voie inattendue de la science. Je revis. Isolée, hors des courants  avec quelques scientifiques passionnés et quelques rares artistes, ce fut une longue période de retrait et d’intériorité jusqu’aux années 2000, le noir étant devenu couleur.

Aujourd’hui, la couleur apparaît dans la société. Elle explose même dans le secteur de la lumière et de l’énergie. Quant à la Couleur matière, c’est un peu différent et j’ai envie d’en parler.

La Couleur apparaît-elle dans la joie et disparaît–elle avec la douleur ?

J’ai eu au fil des années des relations variées avec la Couleur, heureuses, mais aussi tumultueuses.

A force de la regarder, de la manipuler, de chercher à la comprendre, au fur et à mesure de l’acquisition des connaissances suivies d’expériences, j’ai appris à relier deux approches dites opposées :

1/ un regard incisif avec la science : l’observation et le constat d’une structure logique physique et physiologique, la  prise de conscience du subjectif avec la psychologie et la culture.

2/ le ressenti avec l’intuition et la sensibilité.

C’est cette double approche qui me fait comprendre la qualité unique que détient « la Couleur» et qui  est totalement liée au vivant. Elle est une manifestation de la vie même, elle n’existe, pour nous, que parce que nous lui donnons vie en la créant par notre regard et notre cerveau.

La spécificité de mon regard sur les choses et sur le Monde est unique et finira avec ma Vie et c’est ainsi pour chacun d’entre nous. Le Monde est sans couleur.

Les raisons de ma peinture

Dès l’enfance, ce fut une nécessité vitale, intérieure de manipuler la matière pour le plaisir de la sensation physique irréfléchie, dessiner et peindre comme on chante.

J’ai peint des arbres, des montagnes, le ciel nuageux ou transparent, des personnages, mes rêves et mes phantasmes, mes angoisses en faisant l’introspection de mon esprit.

Depuis 40 ans, je fais l’analyse du spectre lumineux, de l’arc-en-ciel.  J’ai voyagé dans cet univers à l’apparence logique, ce qui m’a conduit à faire des expériences qui me paraissaient simples, mais très vite le complexe s’installait. Aujourd’hui encore, à  chaque instant cette logique, cette simplicité apparente, m’entraîne puis m’échappe.

J’essaye donc obstinément de peindre ces vibrations colorées éphémères, d’en faire un champ coloré d’où se projettent les énergies propres à chacune des couleurs et les donner à voir et à recevoir. Il n’y a plus de forme, plus d’histoire, simplement, un champ de matières colorées vibrant à la lumière toujours changeante, à la vision instable du regard humain soumis au phénomène des contrastes simultanés et au subjectif de l’esprit.
Mon but étant que l’homme prenne conscience de cette magie de la Couleur qui lui est offerte avec sa nature, sur la planète entière, / frères que nous sommes dans la Couleur, si toutefois nous maintenons notre monde dans une atmosphère où ce phénomène sera encore visible. Que notre monde dit civilisé retrouve l’œil primitif à l’instantanéité de la Couleur, dans un autre esprit, pour une société contemporaine amorçant un futur différent. 

Ma Vie aura commencé dans la Couleur suivie des heures sombres mais, comme le disait notre Maître François Parra, le 21ème siècle sera celui de l’énergie lumineuse et de la Couleur. Commence une nouvelle Ere et j’ai le bonheur d’y participer et de la vivre.

Le Mobil Color Art

Je suis née dans un monde et je mourrai dans un autre. Je me trouve à la charnière, à ce passage entre 2 mondes dont les temps de la pensée et de l’action sont différents, l’accélération décuplée de la vie, la réduction de la planète où l’espace vital diminue avec l’apparition de la multitude des masses populaires, avec les transports, l’information mondiale et planétaire avec l’informatique qui amène d’autres valeurs.  Mon travail sur la Couleur, lié à ma vie personnelle reflète la fin de ce 20ème siècle et le début du 21ème.

Plus que la musique, qui elle est totale abstraction, la couleur a la capacité de lier les individus entre eux. C’est un langage universel lié à la vue et au cerveau et qui émeut l’homme au plus profond de lui-même et le silence.

Chaque couleur étant la note, dans l’espace vibratoire, des portées à l’infini. Les notes sont les signes porteurs de vibrations ; un cheminement de notes devient une gamme, un développement de ces cheminements auxquels sont ajoutés les rythmes, devient une chanson avec ses différentes phases, puis une fugue, un concerto, une symphonie.
Comme l’oreille capte les vibrations sonores pour devenir musique, les signes colorés installés dans l’espace vont émettre des vibrations qui vont être captées par l’œil et absorbées par certaines cellules du corps,  transmises au cerveau et traduites en fonction de la culture et du psychisme de l’homme, établissant une sensation colorée simple ou complexe.

La science est là nous dévoilant des mondes.

L’art, domaine du sensible, s’empare à sa manière de ces nouvelles connaissances, c’est alors que naît une nouvelle expression plastique, la Couleur seule en étant le propos annoncé par les Delaunay où la Couleur existe par elle-même et pour elle-même, comme aussi l’a souhaité Van Gogh occupant l’espace, rayonnante et diffusant ses énergies aux hommes.

La science a dévoilé une partie de l’Univers de la Couleur

A l’art et à tous les hommes d’en faire vibrer l’Esprit.

De façon plus ou moins consciente la couleur nous possède et elle le sait. Elle nous mène, il n’y a qu’à voir les enfants avec la couleur, et les adultes et leurs émotions : l’acquiescement ou la violence des rejets devant certains tableaux. Notre peau se laisse traverser par les vibrations lumineuses provoquant une sorte d’agitation dû à l’absorption de ces énergies lumineuses qui ont pour conséquences : des changements chimiques, des décompositions radio électriques, des formations catalytiques, nous disait déjà au 18ème siècle M. Leprince (1734-1781).

Que serions-nous sans la lumière solaire ?

Si nous vivons de la lumière et qu’elle est source d’énergie, découvrons la réalité de ce monde lumineux et multicolore. Pour la comprendre, il faut aborder les phénomènes physiques, physiologiques et psy.

Responsabilité sociale de l'artiste

Je pense que les artistes ont à faire une recherche personnelle qui est leur aventure de peintre.
Cette recherche personnelle peut s’insérer dans la société de diverses façons et aujourd’hui, où il est difficile d’apparaître à la surface des choses, pourquoi pas par exemple traiter de la couleur dans l’économie, l’architecture, l’alimentaire, la santé, ce n’est pas incompatible.
Il y a un travail colossal à réaliser et chacun y trouvera son compte. Les artistes ont un savoir, des connaissances, un métier. Cette couleur, c’est peut-être un don mais faire de la couleur cela s’apprend. Ils la connaissent mieux que quiconque car comme tout métier ils ont ce contact permanent de chaque jour, de chaque heure de la journée avec ce métier dans lequel ils se sont totalement investis. Il faut que la société en profite.

Il faut faire de l’art appliqué, le terme existe mais la réalité du marché l’a dévié de son sens.

Comment l’insérer dans la société de façon qualitative ?

Le travail de l’artiste peut aider ceux qui se posent des questions auxquelles il peut répondre.
Exemple :

  • Toutes les industries répandent sur le marché des produits de plus en plus colorés.
  • Comment utiliser ce qui est offert, comment choisir ?
  • Comment créer des harmonies colorées dans la maison ?
  • Comment les villes se colorent ?
  • Comment et où utiliser la couleur pour la santé ?

Ces réflexions débouchent sur la nécessité de mettre en place une politique  de la couleur.

Etablir des secteurs d’actions, des voies de communications.

  • Dans l’environnement
  • L’éducation
  • La santé
  • L’industrie
  • La culture.

Informer, Sensibiliser, Former,
Participer aux réalisations en créant.
Participer à l’information par des actes publics et médiatiques.
A la formation par l’école et l’enseignement public et privé.

LA COULEUR EN IMAGE

Cliquer pour visionner la présentation du DVD « Les chemins de l’Arc en Ciel » – vendu au prix de 15€ + 3€ de frais d’envoi

et le Livre : « La Couleur : Structure et Audace » par Jacqueline Carron en collaboration avec Anne Duriez
qui est disponible à la vente au tarif de 27€ + 5€ de frais d’envoi.

Cliquer pour visionner la présentation « Au delà du Noir » de Jacqueline Carron

LE DÉSORDRE ET LES LOIS DE LA COULEUR

L’INTERACTION DES COULEURS

LE PSI COLOR UN ART SOCIAL

ABOUTISSEMENT DE L’IMAGINAIRE COLLECTIF
ŒUVRE COLLECTIVE

LE PSI COLOR MI-ORDRE MI-DÉSORDRE